Puisque ce n'est pas moi

J'aurai aimé que tu vois,
Les cieux repus d'étoiles et mordant de soleil.
Le peu qu'il reste de moi.

À nos rétines pareilles,
Des animaux sans peur qui courent juste devant.
Nos visages et des merveilles.

La mousse et la pierre couvant,
Ces chemins solitaires bordés d'arbres chenus. 
Et ma maison en suivant.

Dans ces brefs murs inconnus,
Il n'y aura plus rien qui concerne les humains.
Seul le vide sur mon corps nu.