Je rêve de ta gourmandise entre mes deux yeux.
Bleus.
Enfin je crois.
Ou alors opiniâtres.
Surtout quand je pense à tes genoux ;
Architecturaux et veloutés.
Ils reprendraient leur vie si tu déposais sur moi,
Ce truc-là….
Ha… Mais comment ça s’appelle déjà ?
Mais si, on en voit partout dans les publicités pour des objets qui brillent.
On ne connaît que ça…
Bon…
On s'en fout !
Dans la salle des fêtes, les lumières clignotent.
Et dehors, juste au-dessus de nous, les étoiles se penchent.
(refrain)
Dis-moi au moins que je suis ton cheval.
Ou ton vélo,
Tu as de si beaux mollets,
Juste sous tes genoux,
Arrogants et soyeux.
Je prie pour que tu mélanges les regards que je n'ose pas entre tes convoitises.
Vends-moi du rêve bon sang !
Avec deux sucres, mais sans retenues.
Car je n’en reviendrai jamais,
D’être assis sur la pierre et le lierre,
Juste à côté de toi.
Exactement au même endroit.
Exactement au même moment.
Il suffirait que je déplie mes doigts pour frôler les tiens.
Et dire qu’il a fallu des milliards d’années pour en arriver là...
(refrain) molto alegro
Comment faites-vous pour tenir ?
Dans un corps fini traversé d'espérances infinies.
Gravir plutôt qu’attendre l’éboulement ?
Laisser-faire ?
Je ne sais pas si je préfère t'ânonner à l'oreille le début de la fin ou la fin du début
Mince…
Le public se hâte
Ça cogne dans mes os.
Il va falloir faire quelque chose.
Je veux retourner danser,
Face à tes genoux,
Appétissants et orbiculaires.
Allez, j’ose !
Je déplie mes doigts…