Punchlines #4 (l’herbe n’est pas plus verte ailleurs)

Les occidentaux s’ennuient entre les dômes de terres rares
Ils rêvent de ne plus mourir et congèlent leur entropie
Comme leurs gênes et leurs visages qui s’érodent sous les fards
À vouloir être la fête quand on est qu'un confetti.

Les occidentaux clignotent vides et vains comme des néons
Ils espèrent changer de corps puisqu'ils s’estiment infinis
Leurs caprices en coquetterie se foutent bien des extinctions
Tant qu’ils peuvent noter le monde sur le fil des ondes wifi.

Les occidentaux s’ennuient dans la chute de l'abondance
Ils préparent la prochaine guerre en remplissant leurs caddies
Le hashtag en bandoulière pour se persuader qu’ils pensent
Aux concours de belles postures et bras longs pour les selfies.