Écraser quelque chose de beau, sur les mélancolies du monde ;
Pour ne plus souhaiter les remèdes, des autres créatures passagères.
L’avenir n'est qu’un paysage, aux perspectives piquées de mousse ;
Autour desquelles on palabre, puisqu’il faut bien rester debout.
Désirs et Doliprane.
Toujours seul(e).
Serre les dents…
En souriant, on n'y verra que du feu.
Ne plus attendre de tendresse, que des ruines, des grottes et des tombes ;
Qui seules étreignent tes fatigues, dans leurs alcôves sous les fougères.
Oublier enfin une minute, ce sang qui tourne et éclabousse ;
Sans fin depuis notre naissance, qui est le préambule de tout.
Désirs et Doliprane.
Encore seul(e).
Serre les poings…
Dans tes poches, on croira que tu es heureux.
Il ne reste qu’un ténu vernis, entre nous et l’ultime seconde ;
Tout est maintenant si lointain, que la peine a tué la colère.
Les faiblesses s’installent dans les ombres, aux creux des murailles qui s’émoussent ;
On espérait parfois une main, douce et sincère dans notre cou.
Désirs et Doliprane.
Enfin seul(e).
Serre ta gorge…
Pour exister, en attendant le nœud.