De beaux regards qui dansent

Enserre entre tes jambes
Mon désir qui déborde
Et décompose tes formes
En de toutes petites briques
Pour un temple bancal
Alors qu’on espérait
Des mots jamais soufflés.

Effleure mes plus belles offres
En épiphanie crue
Et jouons avec nos nerfs
Puisqu’ils transmettent aussi
Le plaisir des caresses
En attendant l’heure triste
Où nous serons lassés.

Roule-toi sur mon torse,
Comme tu dévores tes plats
Si les braises s’exagèrent
Sans aucune politesse
Entre la brume de tes lèvres
Je me casserai les dents
Sous ton nombril qui danse.

Nos boucles se resserrent
Sur tous nos liens mouillés
Dévorons jusqu’à l’os
Cette nuit qui défile
Vers l’aube conjointe et bleue
Et achevons en sueur
Le mensonge de l’amour.